Je suis aveugle et je suis sourde.
Je fais du monde un grand théâtre
Qui n’obéit qu’à mes caprices ;
Résigne-toi, pauvre garçon.
Tant d’hommes souffrent de misère,
De quelque grave maladie
Ou d’une guerre qui fait rage…
Songes-y bien, pauvre garçon.
Puisque ta vie est un désert
D’indifférence et d’abandon,
Tu trouveras la mort bien douce ;
Remercie-moi, pauvre garçon.
T. C.