L’air envolé bruissait de nuances suaves
De la grâce nouvelle aux branches dénudées
Le babil des moineaux et le ciel empourpré
Font danser galamment les dentelles du soir
Pierrot marche songeur en ce doux paysage
Le cœur gonflé de sève et d’élans parfumés
Il arpente le monde et l’étreint par bouffées
Les cheveux dans le vent le soleil à ses pas
Son ombre s’allongeait sur le sentier noueux
On eût dit qu’elle aimait son destin poussiéreux
Il regarde ahuri la nature coquette
« Quoi ? La rose en bouton ! Le présent refleurit !
« Et même en ce tableau l’horizon reste vide ?
« Personne ici ou là pour me conter fleurettes ? »
T. C.