Le Marquis de Vauvenargues

Trois lycéennes à talons hauts
Rentrent des cours en s’attardant
Aux devantures des boutiques.
Demain, je sèche la philo.

Quand il de­vint pa­ri­sien en 1745, le mar­quis de Vau­ve­nar­gues prit l’ha­bi­tude de s’as­seoir sur un banc pour re­gar­der vi­vre la foule.
Un jour lui vint cette pen­sée : « Le monde est un grand bal où cha­cun est mas­qué. »

De jeunes gens décontractés
Boivent une bière à la terrasse
D’un bar aux meubles surannés.
Qui m’accompagne au marché bio ?

Une au­tre fois, il écri­vit : « Les hom­mes sont tel­le­ment nés pour dé­pen­dre, que les lois mê­mes, qui gou­ver­nent leur fai­blesse, ne leur suf­fi­sent pas ; la for­tune ne leur a pas donné assez de maî­tres ; il faut que la mode y sup­plée, et qu’elle règle jus­qu’à leur chaus­sure. »

Deux amoureux qui se régalent
De leur biscuit choco-pépites
Font un selfie où ils s’embrassent :
Instant complice entre gourmands !

T. C.

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