Fugue héroïque

au chevalier Bayard,
le bon chevalier sans peur et sans reproche

Ses beaux yeux m’ont bercé plus avant que la nuit
Où le monde en un cri de douleur se rétracte
Où résonnent le vide et mon cœur qui se braque
Que suffoquent l’écume et l’espoir aboli

Quand le monde en un cri de douleur se rétracte
Le soleil reste bleu dans le ciel assombri
Que suffoquent l’écume et l’espoir aboli
Sous le glas du grand deuil la cadence du glas

Le soleil reste bleu dans le ciel assombri
Je souffre le martyre et martyr fais un pas
Sous le glas du grand deuil la cadence du glas
Une armure un cheval et qui m’aime me suive

Je souffre le martyre et martyr de ce pas
M’en vais aux vents du jour que je foule en sa lie
Une armure un cheval et qui m’aime me suive
Le chemin reste vierge qui mène au grand soir

T. C.

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