Ariette
Je marche dans la neige
Et je ferme les yeux
Sur le jour qui s’achève
En mon cœur amoureux
Là s’élèvent au ciel bleu
Des perdrix et des roses
L’effluve de tes yeux
Enivre chaque chose
Ce monde d’espoirs fous
Qui s’envole en fumée
Est l’unique séjour
De mon cœur grand brûlé
Écoute les pleurs drus
Ô morveux de mon cœur
Qui sèment sous les nues
Le déchet de mes heures
Et se perdent éperdus
T. C.