S’inspirant du « Remords posthume » de Charles Baudelaire, Gaston Criel donne la parole à quelqu’un qui en aurait retenu la leçon…
Quand la rose du soir penchera sur ma tombe
ton pas d’amant vibrera dans mon cœur
Tu diras bonjour à l’amour
et tous mes os rongés
garderont en leur vague vermine
le baiser de tes pas
aux feuilles qui pourrissent.
Je reconnaîtrai bien tes souliers crissant sur le sable
et le vent qui souffle sur la mort
t’apportera le secret de mon âme
t’apportera le secret de mon âme : Tu étais cocu !
Gaston Criel,
Popoème, 1976