Il pleut

L’âme lasse, l’œil torve, on erre mollement
Et un jour l’on s’arrête devant une fenêtre.
On aperçoit, hagard, un chat mouillé miaulant,
Et il pleut au dehors comme il pleut au dedans.

Les gouttières rouillées ruissellent dans le cœur
Qui dégouline lors en de tendres périls
Comme les montres molles de l’illustre Dali,
Et il pleut au dehors comme il pleut au dedans.

Ah… un soupir s’échappe et l’averse redouble.
L’affreux matou hirsute geint dans notre occiput.
Au clapotis des gouttes, les sanglots longs se troublent,
Et il pleut au dehors comme il pleut au dedans.

C. D.

Un commentaire sur « Il pleut »

  • « Il pleut dans mon cœur comme il pleut sur la ville, quelle est cette langueur qui pénètre mon cœur… » Verlaine
    😉

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