Il y a, au paradis des musulmans,
Des rivières d’eau, de lait, de miel et de vin,
Des arbres chargés de fruits toujours mûrs à point,
De luxuriants parterres de fleurs, un sol de safran…
Il y a des salons, aménagés à l’ombre des feuillages
Avec de somptueux tapis, des coussins couverts de soie,
Des sièges ornés de pierres qui scintillent,
De hauts lits de repos, d’où l’on cueille des fruits…
Il y a, au paradis des musulmans,
Du pain, de la viande et des douceurs qui flattent le palais,
Servis dans de la vaisselle d’or par des garçons pubères,
Dont tintent les bracelets d’argent…
Il y a des tentes, qui sont d’immenses perles creuses,
Où vivent retirées, pour chaque homme, deux épouses très belles,
Tendres jeunes femmes aux grands yeux,
Dont la virginité se restaure, et qu’on déflore à souhait…
Cette éternité de délices n’est-elle pas alléchante ?
Cependant, on peut espérer mieux : d’après certains, celui qui témoigne de la grandeur d’Allah par son sang, et tombe en martyr, jouira en récompense de soixante-dix vierges de plus…
Voilà d’où vient l’enthousiasme forcené des terroristes qui poignardent, égorgent et mitraillent. Leur imagination s’enfièvre de fantasmes, et ils courent à la mort.
S’ils se masturbaient davantage, de tels individus ne perdraient pas ainsi la raison.
T. C.