Le cochon est condamné à se goinfrer. À la grande capacité de son estomac répond en effet un sens du goût grossier qui ne rechigne à aucun aliment. Il possède quarante-quatre dents, dont quatre défenses qu’il doit émousser parce qu’elles ne cessent de croître. Par ailleurs, ses incisives présentent une forte inclinaison et s’appliquent mal, au repos, les unes contre les autres ; aussi n’est-il pas naturel pour lui de garder longtemps la gueule fermée.
Quand quelqu’un s’abandonne
Au plaisir de manger,
S’affaissant sur lui-même
Comme une poupée molle,
Il devient un cochon.
T. C.