Un pitbull aux longs crocs,
Qui semait où qu’il fût
La panique à la ronde,
Poursuivait avec hargne
Les gens qu’il voyait fuir ;
Il mordait ses victimes
Et parfois s’acharnait
À les mettre en lambeaux.
Mais il advint qu’un homme
Se planta devant lui ;
L’animal se figea,
Quelque temps stupéfait,
Puis s’éloigna, craintif.
Lors des jours qui suivirent,
Cet homme se montra
Toujours prêt à se battre
Et devint promptement
Familier au gros chien.
Celui-ci, plein de fougue,
À la fin le fêta.
La faim, le froid, le bitume, l’indifférence et le mépris ne sont des maux terribles qu’à mesure de notre appréhension.
Faites-leur face, et vous les vaincrez.
T. C.