Les hommes riches
Font ce qu’ils veulent ;
Les hommes pauvres
Font comme ils peuvent.
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Un jour qu’il était dans le Sud, il parla ainsi :
J’aime le soleil qui dénude les corps.
Quand un homme pauvre, maigre et vigoureux, rompu à l’effort, affermi, travaillé par les chaleurs et la froidure, passe près d’un homme riche, nourri à la carte, et le voit essoufflé dans ses traits indécis, qui des deux est l’objet du mépris de l’autre ?
C’est pour cela que les vacanciers opulents préfèrent les piscines de leur maison secondaire ou des hôtels qu’ils fréquentent. Ils sont au bord de la mer, mais se baignent dans des bassins d’eau chlorée.
T. C.