à Michel Houellebecq
Dans les jardins publics,
Des jeunes se rebellent ;
Leurs enceintes diffusent
Des musiques binaires.
Des silhouettes se perdent
Dans les rues de la ville,
Les vitrines suggèrent
Un bonheur immobile.
Les phares des voitures
Barbouillent l’air humide ;
Je déroule ma peine
Dans le jour qui s’achève.
T. C.