« La Parade » de Jean Genet se présente comme une série de huit poèmes ; en voici le cinquième :
Canaille oserez-vous me mordre une autre fois
Retenez que je suis le page du Monarque
Vous roulez sous ma main comme un flot sous ma barque
Votre houle me gonfle, ô ma caille des bois
Ma caille emmitouflée, écrasée sous mes doigts.
Jean Genet,
« La Parade », Poèmes, 1948