Échos des valses

Ar­tiste fla­mand d’ex­pres­sion fran­çaise – comme beau­coup de sym­bo­lis­tes bel­ges –, Gré­goire Le Roy fut po­ète, cri­ti­que d’art, pein­tre et gra­veur.

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Valses d’antan, valses muettes !
Rythmes bercés aux jardins d’autrefois…
Cloches d’antan, minces, fluettes.
Fuite d’échos qu’en mon âme je vois…

Choses d’antan – subtilisées,
Chambre déserte où se fane un parfum…
Choses d’amour – éternisées,
Fleur de baiser qui s’effeuille en chacun.

Voix du passé, voix incertaines,
Comme un écho de refrains bien connus ;
Voix qui s’en vont loin, et lointaines.

Bons souvenirs, en allés, revenus…
Rythmes en rond d’escarpolettes¹ !
Valses d’antan… pourquoi muettes ?

Grégoire Le Roy,
La Chanson du pauvre, 1907

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1. De ba­lan­çoi­res.