L’amour en talons rouges frappait le destin
D’une ombre encor voilée par le chant de la ville
Invoquait le désir errant dans sa narine
Et cambrait le pavé pour en faire un festin
Il survint survolant ses yeux doux et félins
D’une voix turgescente aux reflets qui enivrent
Cette vierge était noire et couché sur la digue
Il mâche à pleins poumons l’écho du sable fin
L’éclat rêvé des feux d’une antique voiture
Du reflux assourdi d’un secret sous la lune
Ranime en son cœur sec l’incendie crapuleux
L’ennui courait le monde il riait de ses charmes
L’instant défiguré le révolte il s’embarque
La mer est politique à cracher tant de bleu
T. C.