Un démon d’amertume à son crâne rivé
Remuait le tranchant tison comme une dague
Des promesses de l’aube en volute envolées
Comme on sème un pétale après l’autre à ses pieds
Comme un pouls qui se vide par la boutonnière
La princesse d’antan dénudait son espoir
Son étreinte brisée dans le nez la tempête
Laissait choir un éclat de poussière dorée
Seul avec son orgueil qu’un silence syncope
Scellé sur sa colère il se fait chevalier
Défouraille son cœur à la pointe d’un clope
Et crachant à la lune ses sombres angoisses
Les plaies vives du sort et les souvenirs crasses
Il exhale et recouvre l’amour en son âme
T. C.