Il était une fois un homme qui avait, lui semblait-il, peu vécu. Arrivé au bord du précipice qui marquait le terme de son existence, il huma longuement le silence infini ; puis il jeta dans le vide ces quelques vers surgis d’un coin de sa mémoire :
Hein, été idiots,
Octobres malades,
Printemps, purges fades,
Hivers tout vieillots ?
C’était une strophe de Jules Laforgue ; aucun écho ne lui parvint.
T. C.