Je marchais, sortant du théâtre,
Dans la douceur d’un soir d’été ;
Un jeune homme en bas de survêt,
Claquettes et polo, banlieusard,
Leva le nez de son portable
Quand je le croisai en chemin.
Il m’aborda pour me montrer
La lune apparaissant, très bas,
Entre deux immeubles voisins ;
Elle était rousse, immense et pleine.
T. C.