I
Connectez-vous à vos désirs,
Vos sentiments, vos sensations.
Voyez le verre à moitié plein ;
Cueillez le jour, cueillez l’instant.
Faites une pause.
Challengez-vous au quotidien,
Vos petits pas deviendront grands.
Vos convictions vous rendent unique ;
Exprimez-vous, sortez de l’ombre,
Soyez vous-même.
Laissez s’ouvrir votre conscience
Aux vibrations de chaque chose,
Vivez la vie sans artifices.
Soyez heureux, tout simplement ;
Soyez vous-même.
Remerciements :
Je suis reconnaissant envers TED, Ovamine, respire, Psychologies Magazine, Psychologie positive, La Sultane, Happinez, reussitepersonnelle.com, Développement Personnel et les-defis-des-filles-zen.com, sans l’inventivité desquels ce poème n’aurait pu se faire.
II
Quand on demande aux gens qui ils sont, la plupart d’entre eux déclinent leur nom, leur prénom, leur âge et leur métier. Ils dénombrent leurs enfants et petits-enfants. Ce sont les gens du peuple ; certains se targuent de ce qu’ils ont, d’autres peaufinent leur apparence.
De leur côté, les demi-habiles – dont Blaise Pascal écrit qu’ils « font les entendus » avec « quelque teinture » de science – pensent qu’ils sont quelqu’un au plus profond d’eux-mêmes. Ils expliquent qu’une vie sociale induit différentes partitions à exécuter, dont il faut savoir se déprendre. S’épanouit alors la vérité de l’être.
Comme si exercer telle ou telle activité, tant d’heures par semaine pour tant d’argent par mois, n’influait pas sur ce que nous sommes dans une proportion tragique…
Quelle douce illusion !
Les hommes habiles savent « par la pensée de derrière » que nos rôles nous infusent. Je suis ce que font de moi mon corps et mon lot quotidien ; je suis professeur à temps partiel, j’ai trente-cinq ans et je n’ai pas fondé de famille. Je suis mes choix et mes renoncements.
Il faut se rendre à ces constats pour rester maître de soi-même autant qu’on peut.
T. C.